Tête - 2008 :
"Ada" - bronze 2008
"Cabeza con sombrero" Bronze et fer 2008 :
"Blanche" Bronze et fer :
Il y fait l'Ecole des Beaux-Arts puis fonde en 1964 avec Joan A. Toldedo et Rafael Solbes le groupe Equipo Cronicà, l'un des plus importants mouvements de pop art en Espagne.
Le travail de Manolo Valdés est plus qu’une réinterprétation de l'histoire de l'art. A l'écoute de Velázquez, Valdès se l'approprie, il le fait sien tout en le commentant. Cette inspiration, il la trouve aussi chez Picasso, chez Matisse. Il exécute de nombreux dessins d’après les maîtres, en reprenant leurs formes, leurs motifs ; sur un papier transparent, il sait rendre en quelques lignes leur essence même, immédiatement reconnaissable.
En 1982, l'artiste entre dans sa période de révision artistique en accordant de plus en plus d'importance aux textures et aux matériaux : toiles de jute repliées, recousues, badigeonnées de bitume, de pigments, surchargées de masses de peinture, comme des blessures. Valdes se bat avec la toile, la crève, la repousse, et les cicatrices du combat sont bien visibles. Parmi les plus impressionnantes, un Christ en croix, une grande toile titrée "Compositions" et un éventail fait de bandes de tissus cousues entre elles, d’un bleu céleste. A partir de 1983, il aborde la sculpture, comme les "Têtes de Lydia" ou les "Ménines", qui se déclinent en divers matériaux, bronze, fer, pâte de verre.
Aussi, de nombreux portraits de femmes, le visage coupé par une ligne médiane, évoquant Matisse ou Picasso.
Eté 2010, le domaine de Chambord lui a consacré une exposition.
Il vit et travaille aujourd'hui à New York.
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